Hell-Bourg et le cirque de Salazie

Ce week-end, direction le cirque de Salazie et Hell-Bourg. Ce cirque est très fréquenté car la route est beaucoup plus praticable que celle menant à Cilaos. Dès le début, on se rend compte que Slazie est le plus humide des trois cirques. Il détient d’ailleurs plusieurs records mondiaux de pluviométrie et de nombreuses cascades jalonnent le parcours et sont visibles de la route.

Arrivés au village de Salazie, la végétation verdoyante et les différentes plantations (bibasses, bananes, …) dont celles du Chouchou, emblème du Cirque, s’offrent à notre vue.

Quelques kilomètres après le centre de Salazie, la route nous fait passer devant la très connue cascade du « «Voile de la Mariée », divisée en plusieurs chutes, qui tombe du haut le long de la falaise. La route se divise alors en deux : à droite direction Grand-Ilet (vivant de l’élevage) et à gauche direction Hell-Bourg.

Nommé ainsi en l’honneur d’un ancien gouverneur, Hell-Bourg est classé parmi les plus beaux villages de France. C’est la découverte de sources chaudes qui fut le début d’une histoire thermale très riche avec l’installation de riches curistes, l’organisation de réceptions et la construction de typiques villas créoles.

En 1948, un cyclone fit disparaître la source chaude ce qui eu pour conséquence un déclin de la ville jusqu’aux années 1980. Depuis, des efforts ont été accomplis en vue de la préservation du patrimoine culturel et architectural.

Facilement faisable à pied, le « parcours des cases créoles » permet de découvrir dix-huit maisons restaurées à l’architecture typiquement créole.

Dans les environs, nous avons visité le parc piscicole (élevage de truites) assez kitsch non loin du village ainsi que  les ruines des anciens thermes. Hell-Bourg est aussi le point de départ pour diverses randonnées : accès par exemple au piton d’Enchaing ou au piton des neiges.

Le lendemain, nous avons fait un petit crochet par Grand-Ilet pour voir l’église St Martin,  toute en bois, entièrement reconstruite à l’identique après sa destruction par un cyclone en 1994.

Grand-Ilet vit essentiellement de l’élevage de volailles comme l’indique l’odeur qui vous prend à la gorge un peu avant l’arrivée au village. L’odeur est assez infecte donc si vous pouvez éviter de séjourner sur place, c’est mieux.

Travelers' Map is loading...
If you see this after your page is loaded completely, leafletJS files are missing.