Notre taxi  nous attend à 9h30 devant l’hôtel. Bien pratique car les mauriciens roulent à gauche. Il nous demande ce que nous voulons voir et nous conseille de commencer par le jardin de Pamplemousses pour continuer sur Cap malheureux et redescendre vers Port-Louis, la capitale,  par la côte (Grand Baie, Mont Choisy, Trou aux biches). Tout cela pour éviter les embouteillages de fin d’après-midi à Port-Louis.

Jardin botanique de Pamplemousses

Ce jardin est connu des botanistes du monde entier et contient entre autres plantes endémiques et tropicales des nénuphars géants, des lotus ainsi qu’une grande variété de palmiers. L’entrée est à 100 RS/pers et il est conseillé de prendre un guide officiel (50 RS/pers) afin d’aller à l’essentiel en 45 minutes environ. Les guides n’étant pas salariés, cela leur permet aussi de gagner leur vie car les bus de tours-opérators viennent souvent accompagnés de leurs propres guides. La visite était très intéressante et nous avons retrouvé beaucoup de plantes de la Réunion.

Cap Malheureux

L’attraction principale de ce village est son église au toit rouge et son clocher indépendant face au Coin de mire, bout de terre lui faisant face. Je m’attendais à ce que l’église soit construite au bout d’une pointe s’engageant dans l’océan mais elle se situe tout près de la route.

Le taxi nous a laissé devant afin de faire quelques photos puis direction le restaurant « Chez Amigo », à cinq minutes de là.

C’est un petit restaurant paumé au bord de la route qui ne paie pas de mine à première vue (Yves se demandait où je l’amenais vu que le chauffeur n’y avait jamais déposé personne avant) mais qui est réputé pour ses langoustes et ses fruits de mer. La décoration est très pittoresque, les murs et le plafond sont recouverts de remerciements et de signatures. C’est un livre d’or à lui-même.

Après manger, nous sommes repartis en voiture direction Port-Louis en longeant les plages touristiques (Grand Baie, Mont Choisy et Trou aux biches). Nous voulions à l’origine visiter le front de mer de la capitale (le centre ne possédant pas de trottoir, difficile avec une poussette de se promener) mais sommes tombés dans les embouteillages alors retour à l’hôtel